Il suffit pour un utilisateur d’Internet de taper ou de cliquer sur le lien de l’adresse d’un site pour avoir accès aux informations partagées. Mais pour qu’un site web soit consultable et fonctionne, plusieurs entités en sont responsables :
‒ en premier lieu, le propriétaire (qui peut être une entreprise ou une personne) exploitant le site,
‒ en second lieur, l’hébergeur, qui s’occupe de la mise en ligne et de la maintenance du site,
‒ en dernier lieu, des techniciens, qui peuvent être des développeurs web et mobiles, un webmestre (pouvant avoir plusieurs rôles, y compris ceux du développeur), le développeur front-end et le développeur back-end.
Le développeur front-end et back end
Les rôles d’un développeur front-end et d’un développeur back-end sont différents, mais complémentaires dans la réalisation d’un projet digital.
Si le développeur front-end s’occupe de tous les aspects techniques et fonctionnels du site, de tout ce qu’un utilisateur d’Internet voit à l’écran pour interagir avec une page web, le développeur back-end permet au développeur front-end de réaliser son travail.
Un bon développeur peut occuper à la fois la fonction d’un développeur front-end et back-end et est considéré comme un véritable professionnel des données qui circulent sur le réseau.
Le métier d’un développeur back-end
Le développeur back-end est le responsable de toute la partie cachée d’une solution web répondant au cahier de charge élaboré par le propriétaire du site web.
Il peut être un responsable à part entière dans les choix techniques pour qu’un site web fonctionne bien, mais il peut aussi être un exécutant, sous la responsabilité d’un chef de projet web.
Avec l’évolution du travail, le métier de développeur back-end peut être exercé en freelance. En France, le quart des développeurs back-end sont des indépendants.
Le développeur back-end s’occupe des aspects techniques et fonctionnels du site. Il a pour rôle d’adapter les solutions techniques aux besoins du client, fait des mises à jour techniques pour faire évoluer le site. C’est le développeur back-end qui met en place le support dont l’utilisateur a besoin.
Le développeur back-end intervient sur trois niveaux :
‒ le serveur web,
‒ la base de données (relationnelle ou non-relationnelle) : les CMS comme WordPress et Drupal,
‒ les applications et applications d’édition de codes.
Les compétences et les qualités d’un développeur back-office
Pour devenir développeur back-office, les compétences suivantes sont au moins requises :
‒ les langages de programmation, de bases de données et de scripting, comme le PHP, Ruby, SQL et Python,
‒ la maîtrise des frameworks (infrastructures logiciels comme AngularJS, VueJS, ReactJS, Django, Symfony…),
‒ une connaissance approfondie sur l’intégration des pages dynamiques comme le HTML5, les feuilles de style CSS et le Javascript,
‒ la connaissance du fonctionnement de l’API (interface de programmation d’application ou « application programming interface ») et services web (web services) permettant d’interconnecter des applications ou des services.
Le développeur back-end se doit d’être autonome, rigoureux et d’avoir le sens du détail. En relation avec d’autres techniciens, il doit avoir une excellente capacité de communiquer. Un bon esprit d’analyse est également requis.
Quelle étude effectuer pour devenir développeur back-end ?
Pour être développeur back-end, il faut suivre une formation d’ingénierie informatique (sanctionnée d’un diplôme d’ingénieur) ou une formation universitaire avec un niveau Bac + 5 (Master).
Les évolutions de carrière possibles pour un développeur back-end sont :
‒ le métier de chief technical officer (CTO) ou directeur de nouvelles technologies,
‒ le métier de Chef de projet web, plutôt orienté vers les besoins business.
Le salaire d’un développeur back-end
Le salaire d’un développeur back-end dépend notamment de l’expérience, du niveau de formation, de la compétence et de la localisation du poste. Un développeur back-end débutant touche environ 30 000 euros brut par an et peut prétendre jusqu’à 55 000 euros avec l’acquisition d’expériences.